Isaac, agent d’exploitation de la voirie au sein de la communauté de communes, nous raconte son quotidien, ses missions et ce qui fait la richesse de son métier.
Avec mes trois coéquipiers, nous intervenons dans 32 communes pour assurer la sécurité et l’entretien des routes.
Isaac, agent d’exploitation de la voirie
Quel est votre rôle au sein de la communauté de communes ?
Je suis agent d’exploitation de la voirie. Avec mes trois coéquipiers (Gaëtan, Lucas et Franck) nous intervenons dans les 32 communes du territoire pour assurer la sécurité et l’entretien des routes. Notre mission est de prévenir les dangers et de limiter au maximum les risques d’accidents. Cela passe par de nombreuses actions : reboucher des nids-de-poule, poser de la signalisation, ou encore réaliser du marquage au sol à la peinture. L’objectif est que les routes restent propres, praticables et sécurisées.
Selon vous, quelles qualités sont essentielles pour exercer votre métier ?
Même si nous aimons beaucoup plaisanter en équipe, il faut être patient et sérieux. Il faut savoir travailler en équipe et prendre les bonnes décisions pour bien organiser un chantier. J’essaie toujours de donner le meilleur de moi-même, c’est ce que je conseille à toute personne qui voudrait travailler dans la voirie.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite faire le même métier ?
Ne pas avoir peur. C’est un métier qui demande d’être responsable. On travaille sur la route, souvent dans des conditions dangereuses, notamment sur les axes très fréquentés. Il faut être vigilant et concentré, mais ne pas se laisser impressionner.
Avez-vous une anecdote ou un moment marquant à partager ?
Ce qui m’a le plus marqué, c’est le début de mon travail à la communauté de communes. Tout était nouveau pour moi. Avant, je n’avais jamais travaillé sur la route. Ici, j’ai été formé, j’ai appris ce métier, et cela m’a permis de grandir, professionnellement comme personnellement. Je suis originaire du Paraguay, et cette opportunité m’a vraiment aidé à avancer dans la vie, ici en France.
Interview réalisée par Rachel Tlemsani
