À la découverte de nos métiers #21 : Marion, directrice adjointe de l’attractivité territoriale

Découvrez le métier de directrice adjointe de l’attractivité territoriale avec Marion. Elle accompagne les équipes et coordonne de nombreux projets en Volvestre : tourisme, développement économique, alimentation, habitat, mobilités ou transition écologique. Curieuse, polyvalente et ancrée dans le territoire, elle orchestre la gestion de projets pour faire vivre concrètement les ambitions de la communauté de communes.

Être un bon agent territorial, c’est avant tout rester humain, attentif aux réalités, pour offrir aux habitants des services utiles, justes et accessibles.

Marion, directrice adjointe de l’attractivité territoriale

Quel est votre rôle au sein de la communauté de communes ?

Je suis directrice adjointe au sein du service de l’attractivité territoriale. J’accompagne et j’oriente les agents qui œuvrent au quotidien autour de thématiques variées : tourisme, développement économique, projet alimentaire de territoire, habitat, mobilités, transition écologique, etc. Mon rôle consiste à assurer le bon fonctionnement de cette direction, à soutenir les équipes dans leurs projets et à collaborer étroitement avec les élus pour les aider à concrétiser leurs ambitions. Je fais également partie du comité de direction, où j’ai plaisir à contribuer à la coordination et à la dynamique collective de la communauté de communes. Et je suis aussi guide-conférencière au sein de l’Office de tourisme du Volvestre, service de l’intercommunalité !

Selon vous, quelles sont les qualités essentielles pour exercer votre métier ?

Ce métier amène à traiter une grande diversité de thématiques. La curiosité et l’envie d’apprendre en continu sont donc essentielles : il faut savoir se former, s’adapter et identifier les bons interlocuteurs pour construire rapidement des solutions pertinentes. La souplesse professionnelle est aussi indispensable : les journées ne se ressemblent jamais. Il faut être aussi à l’aise dans la gestion de dossiers complexes derrière un ordinateur que sur le terrain, pour rester connecté à la réalité des usagers et donner concrètement de sa personne.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait faire ce métier ?

Il n’existe pas de parcours type : les trajectoires sont souvent diverses, parfois atypiques ! J’ai par exemple commencé mes études par un DEUG en histoire de l’art et en archéologie. Mais un point essentiel, selon moi, c’est l’ancrage territorial. Pour bien servir un territoire, il faut le connaître en profondeur, comprendre ses enjeux, ses dynamiques et ses besoins. Cela demande du temps. Autre conseil : ne jamais perdre de vue le « pourquoi » de notre engagement. Être un bon agent territorial, c’est avant tout rester humain, attentif aux réalités, pour offrir aux habitants des services utiles, justes et accessibles.

Une anecdote ou un moment marquant à partager ?

Originaire du Sud-Gironde, j’ai débuté dans le Volvestre en assurant beaucoup d’accueil à l’Office de tourisme. Un jour, un couple me donne son code postal pour nos statistiques : 33650, tout près de mon village natal, à 300 km d’ici ! Nous échangeons et ils m’expliquent venir visiter Rieux parce que leur nom de famille est… Rieux. Et rapidement, nous réalisons que leur fils est… mon beau-frère ! Depuis, il a eu deux enfants qui sont devenues les cousines de ma fille. Et je reverrai ce couple l’an prochain… au mariage de mon beau-frère et de ma belle-sœur ! Le hasard fait décidément bien les choses : le monde est vraiment petit.

Interview réalisée par Rachel Tlemsani