À la découverte de nos métiers #18 : Fabien, chargé de développement économique

Découvrez le métier de chargé de développement économique avec Fabien. Au sein du service de l’Attractivité territoriale, Fabien œuvre pour renforcer le tissu économique du Volvestre et favoriser l’emploi local. En lien étroit avec les élus, les entreprises et les partenaires institutionnels, il accompagne les projets qui font grandir le territoire. Entre accompagnement et proximité, il met son expertise au service d’un objectif partagé : permettre à chacun de vivre et de travailler en Volvestre.

Créer du lien avec les acteurs économiques locaux, c’est l’un des plus beaux aspects du métier.

Fabien, chargé de développement économique

Quel est votre rôle au sein de la communauté de communes ?

Je suis chargé de développement économique. Mon rôle consiste à planifier et accompagner le développement économique du territoire. Je m’occupe principalement de la gestion, de la création et de la planification des huit zones d’activité. Elles sont essentielles pour renforcer le tissu économique local et créer de l’emploi. L’objectif de la communauté de communes est clair : vivre et travailler en Volvestre. C’est pourquoi l’économie et l’emploi constituent des axes stratégiques majeurs qui me sont confiés. Mon travail ne se limite pas à la commercialisation de terrains pour accueillir des entreprises : il s’agit aussi d’optimiser le foncier, en tenant compte des nouvelles réglementations. Nous veillons à ce que chaque parcelle soit utilisée de la manière la plus pertinente possible, tout en restant attentifs à la nature des activités économiques proposées. J’entretiens également des partenariats avec de nombreux acteurs : la Région, le Département, la BGE, la Chambre de métiers, la CCI, ainsi qu’avec des acteurs locaux comme le GEST (Groupement d’Entrepreneurs du Sud Toulousain). Enfin, nous accompagnons les entreprises à travers différentes aides : des subventions à l’investissement immobilier (création ou rénovation de bâtiments), et des aides à la rénovation des vitrines de commerces de proximité, afin de dynamiser nos centres-villes.

Quelles sont les qualités essentielles pour exercer votre métier ?

C’est avant tout un métier de service public, où la collaboration avec les élus est primordiale. Il faut être loyal et respecter les décisions politiques, tout en restant discret sur certaines informations sensibles. La patience est également indispensable : les projets économiques ne vont pas toujours au rythme que l’on souhaiterait. Il faut aussi être réactif, notamment avec les entreprises, et répondre à leurs demandes dans un délai maximum de trois jours. Enfin, la qualité essentielle selon moi, c’est la volonté de bien faire.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait faire le même métier ?

Je conseillerais d’abord d’avoir cette volonté de bien faire, alliée à de la patience et à une bonne compréhension des enjeux spécifiques au territoire. Concernant les études, plusieurs parcours sont possibles. J’ai personnellement suivi une licence en Géographie et Aménagement, après un début de cursus commercial. Ce qui me manquait, c’était le lien entre commerce et territoire. C’est ce que j’ai trouvé dans ce métier, notamment à une période marquée par les enjeux de redynamisation des centres-villes. Des études en économie ou en géographie peuvent être un excellent tremplin.

Auriez-vous une anecdote ou un moment marquant à partager ?

Ce n’est pas une anecdote, mais plutôt un moment marquant : l’organisation des Rendez-vous de l’éco, des rencontres thématiques destinées aux entreprises du territoire. Ces événements permettent de partager des connaissances, de sensibiliser sur des enjeux économiques, mais surtout de créer du lien entre les acteurs locaux. Pour moi, c’est l’un des plus beaux aspects du métier.

Interview réalisée par Rachel Tlemsani